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Avant la Caspienne

Géorgie et Azerbaijan, sur notre route du Kazakhstan.

2 pays trop rapidement traversés finalement pour en apprendre beaucoup...

Le premier avec quelques regrets car on a senti l'immense potentiel et on n'a pu faire tous les détours qui nous ont fait envie (pas de route des vins au nord par exemple), et le second sans regrets.

Premier choc en Géorgie avec une graphie incompréhensible, une orthodoxie régnante dans un dénuement plus palpable. Plus de muezzins et d'appels à la prière mais des popes et des icônes un peu partout.

Et des monastères perchés, parmi lesquels le "green monastery" ; quiétude, sérénité étant des adjectifs qui prennent leur quintessence dans ce type de lieu.

 

Des ruines aussi, de multiples ruines de multiples époques, et c'est une des marques de fabrique de la Géorgie.

Nous avons passé notre première nuit près de la forteresse d'Atskuri, dont la première mention date du 11ème siècle.

On resence en Géorgie pas moins de 5000 édifices, la plupart religieux certes, mais pas que !

 

Une ville thermale : Borjomi, où l'on a bu de l'excellente eau pétillante et où l'on s'est baigné dans une piscine d'eau chaude minérale, dans une ambiance de fous.

Une capitale dans laquelle on est passé, quasiment pour la forme, histoire d'éviter de croiser trop de rappels à la mondialisation (heureuse ?) mais il faut avouer que Tbilissi a également du charme : tradition et modernité faisant ici bon ménage.

Donc, on trouve de tout en Géorgie, du climat tempéré au sub-tropical en passant par le montagnard, des vestiges d'une longue histoire bien mouvementée, du bon vin, la gentillesse des locaux...

 

Ensuite, entrée (très compliquée) en Azerbaijan.

Longue, très longue attente, un jeune militaire nous demande ce qu'on fait là, d'où on vient...et en profite pour nous faire une petite leçon sur le Haut Karabagh : ' l'Arménie est notre ennemi" assènera-t-il... Un autre militaire explique qu'il ne peut tamponner l'E-Visa (stocké dans le téléphone et qui prend un certain temps d'attente, de demandes, de contres-ordres pour l'impression). Ensuite, et comme nous ne sommes pas à pied, un autre constate qu'aucune case n'est valable pour notre véhicule dans leur formulaire, spécial Not'B ! Allez, une petite taxe d'une quarantaine de dollars pour le normaliser et ça passe. Ah non, il faut maintenant passer à la fouille du véhicule (et jusqu'à présent, aucun douanier ne nous a demandé de tout sortir ! Ouf)

Bien, on y est ! Objectif Bakou pour traverser la Caspienne.

Un transit rapide avec des petits villages plutôt pauvres traversés, la chaleur oblige les gens à s'enfermer (il n'en demeurent pas moins sympas), on trouve en Azerbaïjan plus de portails, de barrières, des toits de tôle et très, très peu de présence féminine et encore moins d'éclairage urbain.

A tel point que sur la route, on a raté une entrée d'autoroute tant elle était mal indiquée.

Un choc d'un autre genre à l'arrivée à Baku, avec une débauche de trop tout !

Un prix de Formule 1 qui va s'y dérouler aménage et "décore" les rues de chicanes et parpaings de protection, des boutiques de luxe, des constructions flambant neuves, illuminées et de manière hallucinante (les flame tower de Bakou sont hautes de et recouvertes de LED. La nuit, elles s'enflamment, dégoulinent, jouent au golf ou sont au couleur du drapeau azéri).

On a réellement le sentiment que les richesses pétrolifères de la mer Caspienne sont concentrées dans cette seule zone urbaine du pays.

On a tellement envie de passer à autre chose, et les lectures d'autres blogs relatent tant de complexités à traverser la Caspienne, qu'on file direct pour le port d'embarquement d'Alat (plus exactement, entre Bakou et Alat).

On y restera une semaine entière sur un parking d'attente, glauque et encadré de près, et où tout le monde se fait un peu chier tout de même.

En cause la compétence des douaniers qui vous auscultent dès votre arrivée et qui indiquent seulement après l'avoir fait que ça nous empêche de re-sortir pour profiter de ce temps autrement ; et l'incompétence des personnels du port qui ne savent que dire "maybe tomorrow" sur le départ d'un navire – voir la page "Sons" de ce même blog.

On y sera en charmante compagnie de routiers, russes, turques, kazakhs... mais aussi d'autres touristes (américains, irlandais, polonais, français...- voir la page "Rencontres" de ce même blog).

Et ça papote, ça bricole, ça s'échange des bons plans...

Bientôt sur l'eau et en Kazakhie !! Yes !!

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