On disait donc qu'il n'y avait pas que de la steppe au Kazakhstan, même si elle représente les 9 dixièmes du territoire, et en voici la preuve !
Il y aussi de la montagne, et pas seulement aux frontières, bien qu'elles soient plus "marquées", plus hautes, ou plus grillagées comme avec le Kirghisistan.
On s'est donc offert une petite rando en montagne, quasiment comme à la maison, en remontant la rivière Turgen, entourés de fleurs de prairie, de papillons, d'arbres de toute sorte, d'une nature généreuse avec même une dégustation de fraises de bois....
Tout ça pour aller admirer les chutes d'eau de Kairak, d'une hauteur de 55 mètres, bien encaissées et sur 3 niveaux, avec un volume d'eau projeté par seconde équivalent à 300-500 mètres cube par seconde.
Après ces steppes désertiques et rases, quel bonheur de prendre le frais, de la hauteur et des couleurs !
Mais ce n'est pas tout !
Car on trouve au Kazakhstan des canyons, des vrais, comme en Arizona !
La rivière Charyn a fait son Colorado et participé à tailler dans le grès rouge pendant quelques milliers d'années des falaises de 300 mètres de haut et forme la vallée des chateaux.
Ainsi, plusieurs canyons se succèdent dans ce secteur, la rivière Temirlik, l'affluent droit de la rivière Charyn, en forme un autre, qui nous a semblé plus impressionnant encore !
2 jours écrasés par la chaleur, émerveillés à chaque détour de rocher... Détour obligatoire indiqué sur les plaquettes touristiques du Kazakhstan, comme du Kirghisistan et si la Chine était autre, elle en ferait la promotion également ! Car ces merveilles se situent quasiment à la confluence de ces 3 pays.
Et on ne pouvait passer dans cette vaste contrée sans visiter sa capitale historique et culturelle, la ville aux pommes, Alma Ata, ou Almaty donc.
En effet, la capitale officielle : Astana, ne l'est que par la volonté d'un seul, sans histoire, ni âme si on en croit les dires de plusieurs personnes.
On pouvait par contre ne pas pénétrer dans la cité des étoiles, faute d'en avoir sollicité le privilège...
Et oui, il faut quasiment un visa pour entrer dans la ville de Baïkonour.
Il faut préciser que les villes kazakhes se laissent à peine deviner, quelques enseignes sur des bâtiments fermés, dans lesquels il faut pénétrer pour comprendre ce qu'il s'y passe ou ce qu'on y vend (encore que ci dessous, à Aral, on devine un peu mieux).
Presque chaque ville possède son bazar (son marché comme diraient des européens) mais là encore, il faut le trouver : pas de panneaux d'indication ou de grille de compréhension pour nous.
Almaty, son parc Panfilov, son mémorial de la victoire (immense bronze), sa cathédrale orthodoxe Zenkov (un joli et haut bâtiment de 56 mètres de haut construit sans le moindre clou), son musée des instruments de musique kazakh et son bazar immense, sur plusieurs étages nous a charmé, l'esprit libre kazakhe aussi...
Mais il est temps de découvrir l'âme russe pour atteindre la Mongolie,
Go, go, go... !