Du vert, du bleu, de l'urbain, du minerai, de la boue au menu... Vaste programme !
Et du beau toujours, depuis Bayalin (article précédent sur le Gobi) et pour rejoindre Kharkhorin, puis la capitale, notre route empruntait les chutes de l'Orkhon et sa verte vallée.
On nous indiquait que la route vers Bat Olzii était souvent impraticable par les pluies, et c'est sous la pluie qu'on a attaqué ce nouveau périple...
Peur de rien à bord de notre fier B !! Passages bien boueux, ponts défoncés, pistes glissantes au possible...
Joli Bat Olzii ou le village au milles gués ! Ou presque...
Finalement, on est parvenu presque trop aisément aux chutes de l'Orkhon.
Le bassin de la rivière Orkhon est riche en vestiges historiques, la vallée ayant servi d'habitat successif à de nombreux peuples nomades, et ce depuis la période préhistorique.
Outre ces vestiges, on y trouve aussi quelques monastères (mais, on en reparlera ultérieurement...
Ceci est un teaser !!)
Et aujourd'hui encore, de nombreuses yourtes y sont présentes, les éleveurs profitant de l'eau, douceur du climat...
Pourtant, l'eau est polluée. L'un des piliers économiques de la Mongolie réside dans les nombreux minerais (tungstène, molybdène, cuivre... ) que son sol possède.
En amont de l'Orkhon, on trouve une mine d'or, qui rejette gentiment du mercure dans l'eau.
On a vu les autres méfaits de cette quête de minerai sur le chemin de Bat Olzii où l'on est passé par une vallée totalement dévastée.
Bien, l'Orkhon donc ! Et sa vallée...
Dans une région volcanique, l'Orkhon a creusé un canyon et des chutes d'une 15aine de mètres, chutes localisées à la confluence Orkhon et son affluent, et toutes 2 se déroulent sur d'anciennes coulées de lave...
La vallée de l'Orkhon est située sur les contreforts de la chaîne du Khangai. L'ensemble du site est protégé par l'UNESCO depuis 1992. Il couvre près de 122 000 hectares de prairie le long de la rivière.
Not'B a du se frayer un chemin et faire de l'ombre à un yack, qui a pris bien son temps avant de se remuer !
Pour rejoindre la capitale, on a longé une autre jolie vallée, celle de la rivière Tull...
Où là, ce sont des vaches qu'on a du faire fuir d'un parc de balbals (ou statues anthropomorphes)
Oulan Bator (UB pour les intimes) est une capitale un peu comme toutes les autres : des buildings, des magasins de luxe..
Mais avec quelques nuances tout de même...
On y croise des mongols qui conduisent là encore comme des mongols lâchés sur les pistes, heureusement, la police veille au grain !!
Les collines environnantes sont couvertes de yourtes, les nomades ayant abandonné le mode survie dans la steppe pour tenter leur chance dans la capitale (la misère est réelle). Ces collines se sont couvertes en quelques années, la population de la capitale ayant plus que doublé en 15 ans.
Les propositions culturelles étant plus nombreuses, ou tout simplement existantes, on craque un peu...
Visite de musées, promenade en ville, à la fête foraine et sur la place Gengis Khan, excellente représentation au Grand Théâtre des Arts Nationaux intitulée "wonder mogolian", et même une crêperie (au charmant cadre intérieur) tenue par un breton : Yannick Quéguiner.
Ce dernier nous a amicalement tenu compagnie pendant le repas.
Madeleines de Proust en plein gosier entre la crêpe au caramel au beurre salé et le calva !
Mais les deadline font qu'il est temps pour nous de quitter ce merveilleux pays.
Petite excursion et exploration sur les traces des Takhis (chevaux de Przewalski) au parc national de Khustaïï Nuruu...
Pas faute de suivre les traces, de sabot, de crottin.... Mais il nous a fallu attendre la nuit pour en voir des spécimens, bien entourés par des cerfs.
Ensuite, passage express à la gigantesque et kitchesque statue équestre de Genghis Khan...
Les quelques millions de cette colossale réalisation ont été apportés en 2008 par celui qui est devenu président en juillet 2017...
Et petit plantage du côté de Dadal (voir article Mongolia 4) pour démultiplier les souvenirs associés à cette merveilleuse et attachante Mongolie !
Et qu'on se le dise, ce n'est qu'un au-revoir !
Et hop, des images ! Encore !